Nous, acteurs de la société civile européenne, sommes inquiets des menaces qui pèsent sur la protection des données personnelles en Belgique et des brèches qu’elles ouvrent en la matière dans toute l’Europe. La Belgique traîne la patte pour transposer la directive européenne dans le droit national. Et menace de virer la lanceuse d’alerte d
sur la protection des données.
Le président des socialistes flamands, Conner Rousseau, suscite la polémique : quand je passe en voiture dans Molenbeek je ne me sens pas non plus en Belgique. Les socialistes francophones ont vivement réagi, les socialistes flamands l’ont largement soutenu. L’épisode démontre la faille qui sépare le nord et le sud au sujet de l’intégration et du sentiment national.
Après leur visite à Kiev, les responsables américains de la défense et des affaires étrangères s’engagent non seulement à aider l’Ukraine, mais veulent « affaiblir » la Russie. Un pas de plus dans l’escalade impensable il y a quelques semaines. Jusqu’où ?
Avec le Digital Services Act adopté le 23 avril, l’Union européenne pourra imposer aux grandes plates-formes numériques (Facebook, Amazon) de mieux éliminer les contenus illicites en ligne. Le rachat de Twitter par Elon Musk, qui défend une conception radicale de la liberté d’expression, rappelle combien il est urgent de baliser le fonctionnement des réseaux sociaux.
En fervent libertarien, Musk se dit « absolutiste de la liberté d’expression », proclamant cette liberté de tout dire, même la haine, même le mensonge, au titre du Premier amendement de la Constitution américaine.
Opposition à l’OTAN, guerres yougoslaves jamais digérées, fraternité slave et orthodoxe… La Serbie ne comprend pas seulement la Russie, elle s’y retrouve.
En tentant de prendre le contrôle du réseau social, le patron de Tesla, libertarien assumé, veut en faire un espace de libre expression absolue, sans modération. Le risque est grand d’ouvrir ainsi la porte aux menaces, au harcèlement, aux propagandes en tout genre et au complotisme.
Le paysage politique français, structuré autour de trois pôles, est en décalage avec un mode de scrutin adapté à la bipolarisation, ce qui met en question la représentativité des élus, choisis au second tour par défaut plus que par adhésion, et, au-delà, le fonctionnement même des institutions démocratiques.
La politique d’accueil qui différencie les réfugiés ukrainiens et les personnes originaires d’autres continents n’est pas acceptable. Des êtres humains ne peuvent être « invisibilisés » .Ces personnes – migrant.es, sans-papiers, demandeurs de protection internationale, adultes, familles, enfants – n’existent tout simplement pas. Elles n’ont droit à rien, au mépris de tout. Elles sont invisibles. Invisibles en tant qu’individus, mais omniprésentes en tant que « problèmes » à régler.
Comment pouvons-nous nous prévaloir de ces valeurs humanistes, comment simplement être crédibles pour imposer à d’autres nations le concept des droits de l’Homme, alors que -sous couvert de cette même liberté- une minorité infime concentre chez nous en ses mains richesses et pouvoirs excessifs ?
La guerre lancée par la Russie contre l’Ukraine a de lourdes conséquences sur la volatilité des prix des denrées alimentaires et vient déstabiliser les marchés mondiaux, aggravant l’insécurité alimentaire déjà rehaussée depuis le début de la pandémie. Quel est l’impact du conflit sur la sécurité alimentaire et l’agriculture ? La hausse des prix de l’alimentation pourrait-elle venir perturber – encore plus – la paix sociale de certains pays ? Le point avec Sébastien Abis, spécialiste de la géopolitique de l’agriculture et de l’alimentation.
Le Premier ministre britannique est visé par une nouvelle enquête, déclenchée jeudi par les députés, pour sa participation à des fêtes clandestines à Downing Street pendant les confinements.