Avec Poutine embourbé en Ukraine et visé par un mandat d’arrêt international, la Chine fait figure de planche de salut. Mais Xi Jinping voit au-delà de la Russie et l’Ukraine, il vise le leadership du monde non-occidental. Xi Jinping voit bien au-delà de la Russie et du conflit ukrainien qui n’est pas sa priorité. Il vise le leadership du monde non-occidental, ces pays du Sud qui n’ont pas voulu s’aligner sur Washington en Ukraine, et veulent s’émanciper des alliances du passé.
Les négociations entre syndicats et patrons dans le cadre du passage de 128 magasins Delhaize sous franchise sont au point mort. Alors que la peur domine, Anne-Catherine Lahaye (UNamur) et François Lambotte (UCLouvain) analysent la stratégie de communication de la direction. La direction de Delhaize ne fait que communiquer une information de manière directive et descendante, sans écouter les collaborateurs en retour. C’est presque comme si les travailleurs n’existaient pas.
Visiblement mécontente de certains des arrêts de la Cour constitutionnelle, la N-VA a fait l’annonce, il y a peu, de sa volonté d’instituer ce qu’elle appelle un « recours populaire » contre les arrêts de cette Cour – à tout le moins ceux qui concernent les droits économiques et sociaux. Cette annonce a de quoi faire frémir, d’autant plus que sa nocivité pour l’Etat de droit risque de ne pas sauter immédiatement aux yeux du citoyen. Le cri d’alarme De 18 professeurs de Droit.
Si l’objectif de maintenir le réchauffement global à 1,5 °C semble de plus en plus compliqué à tenir, le passer par pertes et profits n’est pas une option. nsécurité alimentaire, pénuries d’eau, hausse de la mortalité, facilitation de la transmission des maladies, déplacements de populations : les dégâts sont immenses et affectent en particulier les populations les plus pauvres, qui disposent de moyens limités pour faire face aux effets du dérèglement climatique. Désormais près de la moitié de l’humanité vit dans « des contextes hautement vulnérables au changement climatique »
Dans d’un discours à Paris, Bezalel Smotrich, le ministre israélien des Finances, a nié l’existence des Palestiniens. Ce que montrent les déclarations de Bezalel Smotrich, c’est qu’une partie de la coalition israélienne ne craint pas la crise, voire la souhaite. Elle espère ainsi franchir une nouvelle étape dans la prise de contrôle rampante des territoires palestiniens.
Le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale contre le président russe accroît son isolement et adresse à l’Ukraine un message de justice très attendu. Ce geste se voulait peut-être un geste de défi à la décision, annoncée la veille, de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d’arrêt contre lui pour crimes de guerre, en l’occurrence pour « déportation d’enfants ». Si c’était le cas, le geste manquait singulièrement de panache.
Au lendemain du mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine, le numéro un chinois Xi Jinping arrive à Moscou pour une visite de trois jours. Un soutien politique, mais jusqu’où est-il prêt à aller concrètement ? Depuis que Xi Jinping et Vladimir Poutine ont décrété, il y a un peu plus d’un an, que l’amitié entre la Chine et la Russie était « sans limites », tout le monde se demande où sont effectivement les limites. On va avoir une occasion de l’évaluer avec la visite de trois jours qu’effectue, à partir d’aujourd’hui, le Président chinois en Russie.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l’humanité d’enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s’assurer « un futur vivable ». Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est « un guide de survie pour l’humanité », a souligné le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Alors qu’un accord entre Engie et le gouvernement pour la prolongation des centrales nucléaires Doel 4 et Tihange 3 est loin d’être acquis et que la confusion est totale sur les scénarios de prolongation nucléaire au-delà de 2025, le Gouvernement lance ce lundi 20 mars une enquête publique… Il serait temps que les citoyen·nes appellent à envisager d’autres scénarios que celui de l’incertitude nucléaire.
Le virage protectionniste américain est pris depuis longtemps et pour longtemps, tant on voit mal les forces principales qui l’ont provoqué changer de direction. D’où des questions redoutables pour nous, Européens, et, plus encore, probablement, même si l’on en voit hélas peu la trace aujourd’hui, pour les pays en développement et les émergents.
Plusieurs pays dans le monde semblent préférer les Russes ou Chinois. L’Europe s’en étonne, s’en offusque, accusant l’entrisme des mercenaires de Wagner ou le cynisme chinois. Mais faut-il en être surpris ? Ce détachement de l’Europe d’une bonne partie des pays africains ou asiatiques trouve sans doute des racines dans l’histoire des non alignés. Il s’explique par des raisons structurelles. Mais il tient aussi en bonne partie à la politique européenne, balançant entre repli sur soi, tentation du vide et double standard.
La Commission européenne a publié un plan visant à protéger la souveraineté du continent dans sa quête de minerais nécessaires à la transition écologique et à la numérisation. Afin d’éviter de passer d’une dépendance à l’autre après la mésaventure du gaz russe.Prise entre l’attractivité des États-Unis avec leur énergie moins chère et leurs subventions généreuses, et le risque hégémonique chinois, l’Europe joue là aussi son avenir.