« Les nations modernes se sont construites sur des histoires communes et contre des ennemis communs. Les faux documents, les théories du complot et les dénis de justice ont fait apparaître des boucs émissaires et de les condamner, avec les conséquences dévastatrices et durables que l’on sait. »
Aucun dirigeant politique ne semble insérer la crise du covid ni celles qui viennent dans une vision qui permettrait de donner un sens à cette bataille collective. Dans ce grand vide, le président américain Joe Biden fait exception.
En 2016, 81% des évangéliques blancs ont voté pour Donald Trump. André Gagné, professeur en études religieuses à l’Université Concordia (Montréal),explique à l’observateur interpellé les raisons du lien entre une part importante des évangéliques américains et Trump.
Le 4 mai prochain, le parti d’extrême droite Vox pourrait accéder au pouvoir au sein du gouvernement de la région de Madrid. Vox, dont le discours se veut nationaliste, eurosceptique et xénophobe, gagne du terrain en Espagne depuis 2018. Ainsi, près de 50 ans après la mort de Franco, l’extrême droite pourrait bien revenir au pouvoir en Espagne.
Il est tout à fait clair que les Britanniques sont les bénéficiaires de la politique libérale d’exportation de l’UE. Si l’UE voulait sérieusement jouer les durs avec les Britanniques, elle n’exporterait tout simplement pas ces doses. Les deux tiers des doses présentes dans les bras britanniques proviennent de l’UE, parce que l’UE est un partenaire de bonne foi qui ne va pas avoir recours à une politique grossière comme celle-là pour punir le Royaume-Uni.
Biden a dévoilé le son plan pour « reconstruire en mieux », un véritable « New Deal » d’ampleur historique. On y retrouve son ambition de mettre en œuvre une nouvelle synthèse démocrate en accord avec l’évolution de son parti, mais aussi la volonté de répondre au trumpisme, et de « réformer le capitalisme » pour « prouver que la démocratie marche mieux que les modèles autoritaires
La taxe kilométrique proposée par la Région de Bruxelles-Capitale aurait le mérite d’imputer le coût externe à celui qui le génère et de faire contribuer au financement de l’infrastructure et aux coûts externes au prorata de son utilisation.
Le 11 novembre 2018, António Guterres, Secrétaire général des Nations unies, déclarait : « Imaginez les conséquences d’un système autonome capable de repérer et d’attaquer de lui-même des êtres humains. J’invite les États à interdire ces armes qui sont politiquement inacceptables et moralement révoltantes
Joe Biden a annoncé, mercredi 14 avril, que les forces armées américaines auront totalement quitté l’Afghanistan le 11 septembre, vingt ans après les attentats contre le World Trade Center. Un choix susceptible de profiter aux talibans.
La nuance est de moins en moins présente dans les prises de position et les débats portant sur des sujets graves – et même sur des sujets futiles. La radicalisation n’est pas le propre de certains mouvements terroristes ; elle est la tonalité majeure de nos échanges, de nos attitudes, de nos prises de position.
C’est un débat qui dure depuis des décennies aux Etats-Unis. Dans un contexte particulier, une commission du Congrès doit se prononcer sur la possibilité d’indemniser les descendants de quatre millions d’esclaves africains.
Une crise de la liberté universitaire prend des proportions très préoccupantes en Europe. En général, lorsque l’on s’en prend à la liberté universitaire en Occident, les gens pensent qu’il s’agit d’un problème marginal, d’une sorte d’exception qui se limiterait à des pays comme la Hongrie, en proie à un autoritarisme de plus en plus flagrant. Mais à vrai dire, ce problème est bien plus répandu que les Européens et les Américains veulent bien l’entendre.