Au moment où l’image d’un bébé sauvé des eaux à Ceuta devient virale, Roberto Saviano publie En mer, pas de taxis, un livre de photos, témoins du drame que vivent les migrants et offense à la dignité humaine. Le titre du livre fait référence à une sortie de Luigi Di Maio, du Mouvement 5 étoiles, qui, en 2017, qualifie de “taxis de la mer” les bateaux des ONG engagés dans des opérations de sauvetage en Méditerranée.
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Ces personnes déplacées internes sont maintenant deux fois plus nombreuses que les 26 millions de réfugiés, qui, eux, traversent une frontière internationale pour tenter de se mettre à l’abri. Si les personnes fuyant les désastres naturels reviennent en général assez rapidement chez eux pour reconstruire, il n’en va pas de même pour ceux qui fuient la guerre ou les violences. Leur exil est, en général, beaucoup plus long. Sur les 55 millions de personnes déplacées, 38 millions avaient fui combats et violences
Lors du sauvetage de milliers de migrants arrivants à la Ceuta, la photo d’un bébé sorti des eaux par un plongeur a fait le tour du monde. Selon les médias ibériques, le nourrisson serait âgé de deux mois et serait en bonne santé désormais. Le cliché, lui, a fait le tour du monde depuis sa parution sur le compte Twitter de la Garde civile, symbolisant l’horreur humanitaire qui se joue aux frontières de l’Europe.
La pénurie actuelle de vaccins est artificielle et évitable. Elle résulte du fait que nous avons laissé le contrôle de la disponibilité des vaccins à une poignée de fabricants commerciaux, alors que la plupart des efforts de recherche et de développement (R&D) ont été financés par des gouvernements, donc par nous tous, y compris des années de recherches préalables des centres de recherches publiques et universitaires sur lesquelles le développement rapide des vaccins repose.
L’Afrique du Sud, l’Inde et bien d’autres pays en développement demandent à juste titre de suspendre les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins anti-COVID afin d’accélérer leur production à travers le monde. Leur point de vue est largement partagé au sein de la communauté scientifique, parmi les entreprises et par nombre de gouvernements.
Cette pandémie est une espèce de dragon chinois. Comme toute pandémie, on ne sait ni quand elle s’arrête ni où elle rebondit. On a eu à peu près le même phénomène avec la grippe espagnole. D’autre part, il y a une équation indienne: la gestion de cette épidémie par le régime politique de l’Inde est une gabegie complète. Interview de J.-J. Boillot chercheur Iris
Chaque jour, 350 000 nouvelles contaminations et plus de 2 000 décès sont enregistrés dans le pays. Une situation dûe à l’imprévisibilité du virus mais également au manque d’anticipation, à l’arrogance et à la démagogie du premier ministre indien.
Il est tout à fait clair que les Britanniques sont les bénéficiaires de la politique libérale d’exportation de l’UE. Si l’UE voulait sérieusement jouer les durs avec les Britanniques, elle n’exporterait tout simplement pas ces doses. Les deux tiers des doses présentes dans les bras britanniques proviennent de l’UE, parce que l’UE est un partenaire de bonne foi qui ne va pas avoir recours à une politique grossière comme celle-là pour punir le Royaume-Uni.
Cela aurait dû être « un vote historique », « une victoire sans précédent pour les travailleurs », « une première pour le géant du e-commerce aux États-Unis », mais c’est bien le camp du non qui l’a emporté.
L’Académie des sciences australienne a publié en mars un rapport sur le dérèglement climatique, estimant que l’objectif de limitation du réchauffement global à 1,5° C était d’ores et déjà « pratiquement impossible » à atteindre. Mais le constat fait débat au sein de la communauté scientifique.
Le nombre de travailleurs pauvres a augmenté dans 16 pays de l’Union européenne. Face à cela, la Confédération européenne des syndicats demande que la directive sur les salaires minimum de la Commission européenne interdise de fixer ces rémunérations en dessous du seuil de risque de pauvreté.