l est peu probable que Poutine ait Ivraiment peur de ces Occidentaux qu’il méprise. Il a néanmoins peur. Mais de quoi a-t-il peur ? Il a surtout peur de son propre peuple. C’est un dictateur violent et corrompu, dont le pouvoir dépend surtout de la force brute qu’il emploie pour régner sur son pays et pour neutraliser toute velléité de révolte. C’est cette révolte qu’il redoute.
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La guerre menée par la Russie en Ukraine n’échappe pas complètement à la possibilité d’un examen judiciaire international (…). Cela ne ressuscitera pas les trop nombreux morts déjà causés par cette guerre et cela n’apaisera pas la douleur de leurs proches mais cela contribuera certainement à la vérité historique. Les explications de Eric David, Professeur émérite de droit international public, Président du Centre de droit international de l’ULB
La tentation des Occidentaux est sans doute forte de renouer avec Riyad au nom de l’endiguement de la Russie. Mais où serait alors la cohérence de s’entendre avec un responsable qui, après avoir fait pleuvoir ses bombes sur le Yémen, garde ses bourreaux aussi affairés ?
Emmanuel Macron rompt avec ce schéma en se présentant comme étant « en même temps » de droite et de gauche : il ne se conçoit pas comme le porte-parole d’une idéologie ou d’une partie du corps social, mais comme un individu placé au-dessus des appartenances partisanes et qui doit attirer les suffrages par ses qualités personnelles, le volontarisme, la compétence, le pragmatisme… Emmanuel Macron joue résolument du caractère aristocratique de l’élection.
’agression russe contre l’Ukraine a eu pour conséquence de marginaliser le discours antimilitariste en « Occident ». Une tendance inquiétante à l’heure où il serait précisément d’une grande utilité pour penser structurellement la désescalade et sortir par le haut du présent conflit.
Chercheur en science politique, professeur agrégé de sciences sociales et directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Antoine Bristielle publie Voyage en terres complotistes chez Fayard, un livre qui chercher à décrypter ce phénomène de société et à en analyser les causes et les moyens d’action pour y faire face.
Tous les humains ont des biais cognitifs, c’est inévitable. Et les data scientists sont des humains, donc ils sont fatalement sujets aux biais, comme tout le monde. Pour établir des connaissances, les data scientists analysent des données. Et ces données, si elles sont mal choisies, donnent de mauvais résultats. Ainsi, un biais cognitif se transforme en biais de donnée qui se transforme ensuite en biais algorithmique. Les explications de Stephanie Lehuger
Si l’on considère que l’enjeu de la sécurité en Europe est existentiel pour nos démocraties, il y a, au minimum, un prix économique à payer. Penser peser sur la Russie sans sacrifices est une illusion.
Pour faire plier l’Etat russe, il est urgent de concentrer les sanctions sur la mince couche sociale de multimillionnaires sur laquelle s’appuie le régime : un groupe nettement plus large que quelques dizaines de personnes, mais beaucoup plus étroit que la population russe en général. Pour fixer les idées, on pourrait cibler les personnes détenant plus de 10 millions d’euros en patrimoine immobilier et financier, soit environ 20 000 personnes d’après les dernières données disponibles.
Dans un essai, la sémiologue Cécile Alduy inventorie et décortique les différentes façons dont le candidat d’extrême droite utilise et se réapproprie le langage .L’essai de Cécile Alduy devrait servir de précis stratégique ou de manuel de résistance dans cette guerre des mots.
Pour comprendre ce que fait Poutine, il faut comprendre sa vision du passé – ramassis de craintes, d’obsessions et de paranoïa. De « la catastrophe » de 1991 au discours du 21 février 2022, Bruno Tertrais traque les invariants du rapport de la Russie poutinienne à l’Ukraine.
Les œuvres d’art sont de plus en plus souvent censurées sur les réseaux sociaux, alerte l’Académie des beaux-arts. Prenons garde, invite l’Académie des beaux-arts depuis Paris, dans un communiqué publié ce 16 février : les réseaux sociaux censurent de plus en plus régulièrement des œuvres d’art présentant de la nudité, même suggestive. Musicien et compositeur, secrétaire perpétuel et président de l’Académie, Laurent Petitgirard tire la sonnette d’alarme.