l n’y a donc pas eu d’amélioration au Petit-Château. Pire, le personnel a décidé de partir en grève ce mardi pour dénoncer la situation chaotique qui y règne depuis le début de l’été.

Le “Petit-Château”, c’est ce centre où doit s’enregistrer chaque demandeur d’asile. La première étape d’une procédure qui va durer des mois. Au final, le demandeur sera soit débouté et prié de quitter le territoire, soit considéré comme réfugié ayant le droit de séjourner en Belgique. Ce point de passage est donc obligatoire.

La sauvegarde de nos démocraties passe par la mise en place de règles claires de gestion de l’information et la préservation à long terme des processus et actions qui ont contribué à l’élaboration des décisions politiques. L’épisode des « Uber Files » nous montre que nous délaissons ce principe et permettons aux sociétés privées de nous dicter ce qu’il restera de notre histoire…

Nous avons aspiré le futur de la planète au travers de sa surexploitation. Le négoce du futur permet son emprunt. Les marchés financiers permettent d’ailleurs donc de « remonter » le temps puisque la spéculation est d’ailleurs un pari sur le futur. Mais parfois, la remontée du temps nous plonge dans notre passé puisque nous détruisons ce que, dans le passé, la nature a mis des millions d’années à produire

Il faut revoir l’écosystème pharmaceutique dans une perspective de santé publique, d’innovation médicale et de production résolument orientée vers le bien commun. Il ne faut plus accepter qu’une poignée de sociétés pharmaceutiques disposent du monopole sur ces technologies critiques, les connaissances et les plateformes technologiques sous-jacentes et monopolise l’offre.

« Je peux vous dire qu’il s’agit d’un tsunami de lobbying » La quantité de lobbying qui se produit en ce moment avec l’actuelle série de lois européennes sur le climat pour 2030 pourrait être sans précédent. Alors que le Parlement examine maintenant des propositions législatives visant à atteindre es objectifs, les députés européens sont confrontés à une formidable résistance de la part d’industries allant des constructeurs automobiles aux aciéries et aux fabricants de produits chimiques

Ah, les débats télévisés1 ! On a beau les critiquer, s’en moquer, ils recèlent quelque chose de fascinant, une forme d’addiction pour laquelle on se trouve les meilleures excuses : la volonté de s’informer, d’être au courant des programmes qui informent (ou manipulent) nos concitoyen·nes ou même, qui sait, l’espoir de découvrir un personnage, une pensée qui nous bouleverse en trente secondes. L’inévitable déception n’empêchera pas de revenir le lendemain, ou la semaine suivante. Ce n’est pas le format radiotélévisuel en lui-même qui amène certaines dérives, mais des choix contestables posés par les animateur·trices. Il est tout à fait possible de faire autrement, de prendre le temps, d’éviter le sensationnalisme en respectant son auditoire.

Que faire quand l’État ne peut pas, ou ne veut pas, prendre en charge le contrôle? Laisser le marché s’autoréguler. Avec les risques que cela implique.“Ce mouvement de “privatisation” de la norme et de sa sanction correspond à un reflux volontaire de l’État. Il n’a plus la volonté, parce qu’il est acquis au postulat libéral de la plus grande efficacité du marché, ou plus grave, les moyens d’intervenir dans la régulation des activités économiques”.

Faut-il que l’Etat Belge exploite lui-même les réacteurs nucléaires ? C’est la proposition que fait Engie à l’Etat Belge. Participer aux bénéfices, participer aussi aux risques. Si l’on prend le temps de se tourner vers l’histoire, cette proposition flirte entre le gâchis et l’insulte. Aucun intérêt supérieur ne parvenait à mobiliser les acteurs de la particratie belge de la fin des années 80 autour d’un dossier aussi stratégique, c’est ça le pays de singes dont parlait Eyskens en 91. Engie n’a connu que ça, un pays de singes. Les singes ont fait sa fortune. Il est donc normal qu’Engie continue de nous traiter comme des singes.