La nuance est de moins en moins présente dans les prises de position et les débats portant sur des sujets graves – et même sur des sujets futiles. La radicalisation n’est pas le propre de certains mouvements terroristes ; elle est la tonalité majeure de nos échanges, de nos attitudes, de nos prises de position.
Category Archive: Aujourd’hui
C’est un débat qui dure depuis des décennies aux Etats-Unis. Dans un contexte particulier, une commission du Congrès doit se prononcer sur la possibilité d’indemniser les descendants de quatre millions d’esclaves africains.
Une crise de la liberté universitaire prend des proportions très préoccupantes en Europe. En général, lorsque l’on s’en prend à la liberté universitaire en Occident, les gens pensent qu’il s’agit d’un problème marginal, d’une sorte d’exception qui se limiterait à des pays comme la Hongrie, en proie à un autoritarisme de plus en plus flagrant. Mais à vrai dire, ce problème est bien plus répandu que les Européens et les Américains veulent bien l’entendre.
L’Amérique, ce sont deux cultures dans une nation. La première de ces cultures apporta l’esclavage, le génocide des Américains natifs, les lois « Jim Crow » imposant la suprématie blanche, et la brutalité, les mensonges, la cruauté de l’ancien président Donald Trump, qui trouvèrent leur expression paroxystique dans l’assaut contre le Capitole du 6 janvier. L’autre culture apporta l’émancipation, le mouvement des droits civiques, le président Barack Obama et, aujourd’hui, l’élection de Joe Biden. La culture suprémaciste blanche – à laquelle adhère, en Amérique, une minorité qui va en s’étrécissant – a toujours fondé son pouvoir sur la violence et sur les restrictions du droit de vote. C’est la raison pour laquelle la bataille actuelle sur le droit de vote engage l’avenir de l’Amérique.
Cette accélération, cette bascule, masque d’autres accélérations : celle de l’individualisation et de de la dépolitisation, comme celle de la surveillance, inscrite dans la nature même du numérique. Dans l’accélération de la surveillance, ce sont nos libertés et notre autonomie qui sont mises à mal.
Malgré l’opposition des pays voisins, dont la Chine, et des communautés locales de pêcheurs, le Japon va rejeter à la mer, après traitement, plus d’un million de tonnes d’eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
Cela aurait dû être « un vote historique », « une victoire sans précédent pour les travailleurs », « une première pour le géant du e-commerce aux États-Unis », mais c’est bien le camp du non qui l’a emporté.
Selon la dernière étude annuelle du Forum économique mondial, la crise sanitaire aurait reculé de 36 ans le temps nécessaire pour combler les multiples écarts qui persistent entre les hommes et les femmes. Si ce rythme persiste, l’égalité parfaite entre les sexes ne sera pleinement réalisée qu’au bout de… 135,6 années.
Les pressions des dictatures sur la liberté d’expression à l’extérieur de leurs frontières ne sont pas neuves. Elles sont même relayées par certaines entreprises multinationales, notamment culturelles.
La restauration d’une frontière entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, que les loyalistes vivent comme une trahison, résulte d’un choix politique du premier ministre britannique Boris Johnson : celui d’un Brexit dur.
« L’approche secteur par secteur qui a pu se justifier dans l’urgence du premier déconfinement montre aujourd’hui ses limites », selon les signataires de cette carte blanche, trois experts souvent qualifiés de « nuancés ».
L’Académie des sciences australienne a publié en mars un rapport sur le dérèglement climatique, estimant que l’objectif de limitation du réchauffement global à 1,5° C était d’ores et déjà « pratiquement impossible » à atteindre. Mais le constat fait débat au sein de la communauté scientifique.