Le 4 mai prochain, le parti d’extrême droite Vox pourrait accéder au pouvoir au sein du gouvernement de la région de Madrid. Vox, dont le discours se veut nationaliste, eurosceptique et xénophobe, gagne du terrain en Espagne depuis 2018. Ainsi, près de 50 ans après la mort de Franco, l’extrême droite pourrait bien revenir au pouvoir en Espagne.

Biden a dévoilé le son plan pour « reconstruire en mieux », un véritable « New Deal » d’ampleur historique. On y retrouve son ambition de mettre en œuvre une nouvelle synthèse démocrate en accord avec l’évolution de son parti, mais aussi la volonté de répondre au trumpisme, et de « réformer le capitalisme » pour « prouver que la démocratie marche mieux que les modèles autoritaires

La nuance est de moins en moins présente dans les prises de position et les débats portant sur des sujets graves – et même sur des sujets futiles. La radicalisation n’est pas le propre de certains mouvements terroristes ; elle est la tonalité majeure de nos échanges, de nos attitudes, de nos prises de position.

Une crise de la liberté universitaire prend des proportions très préoccupantes en Europe. En général, lorsque l’on s’en prend à la liberté universitaire en Occident, les gens pensent qu’il s’agit d’un problème marginal, d’une sorte d’exception qui se limiterait à des pays comme la Hongrie, en proie à un autoritarisme de plus en plus flagrant. Mais à vrai dire, ce problème est bien plus répandu que les Européens et les Américains veulent bien l’entendre.

L’Amérique, ce sont deux cultures dans une nation. La première de ces cultures apporta l’esclavage, le génocide des Américains natifs, les lois « Jim Crow » imposant la suprématie blanche, et la brutalité, les mensonges, la cruauté de l’ancien président Donald Trump, qui trouvèrent leur expression paroxystique dans l’assaut contre le Capitole du 6 janvier. L’autre culture apporta l’émancipation, le mouvement des droits civiques, le président Barack Obama et, aujourd’hui, l’élection de Joe Biden. La culture suprémaciste blanche – à laquelle adhère, en Amérique, une minorité qui va en s’étrécissant – a toujours fondé son pouvoir sur la violence et sur les restrictions du droit de vote. C’est la raison pour laquelle la bataille actuelle sur le droit de vote engage l’avenir de l’Amérique.