C’est un tournant d’importance dans le soutien occidental à Kiev : Joe Biden a fait savoir qu’il était désormais prêt à autoriser d’autres pays à fournir à l’Ukraine les avions de combat qu’elle réclame ardemment, à savoir des chasseurs F-16 de fabrication américaine. Le président américain, qui participe au sommet du G7 au Japon, a assuré ses interlocuteurs de son « soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16 », selon un haut responsable de la Maison Blanche.
« Pendant que l’entraînement se déroulera ces prochains mois, notre coalition de pays participant à cet effort décidera quand fournir des avions, combien, et qui les fournira », a surtout précisé le responsable. Cette formulation – « quand » et non pas « si » – est, de la part des Etats-Unis, le signal le plus favorable à ce jour à la livraison de ces appareils voulus par Kiev.
Interprétant ces déclarations comme un feu vert de Washington, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rapidement salué « la décision historique des Etats-Unis de soutenir la coalition internationale favorable à la livraison d’avions de combat ». « Cela va considérablement aider notre armée de l’air », a-t-il écrit sur Twitter.
L’annonce a également été applaudie par le premier ministre britannique, Rishi Sunak, ainsi que par le premier ministre belge, Alexander De Croo, et la ministre de la défense néerlandaise, Kajsa Ollongren. « Le Royaume-Uni travaillera avec les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark pour apporter à l’Ukraine la capacité aérienne de combat dont elle a besoin », a affirmé M. Sunak.
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