Il y a d’abord le rôle de la vice-présidente, ainsi mise en orbite sur des sujets d’avenir, quelques jours seulement après le lancement de la campagne pour un deuxième mandat de Joe Biden. En raison de l’âge du capitaine, le rôle de la vice-présidente est capital : c’est elle qui devient automatiquement présidente en cas d’incapacité. Or Kamala Harris n’a pas « imprimé » sa marque depuis deux ans, elle est donc mise en avant sur ce sujet-clé.
Mais c’est l’Intelligence artificielle qui était au cœur de la réunion sur les « risques » de cette technologie. A un moment où l’IA vient de franchir un seuil décisif, et pose d’immenses questions.
Au début de la semaine, un des parrains américains de l’Intelligence artificielle, Geoffrey Hinton, a démissionné de son poste d’ingénieur en chef de Google, pour pouvoir alerter librement sur les dangers qu’il pressent.
Ce sont ceux de l’apprentissage de la machine, c’est-à-dire la capacité de s’améliorer à chaque interaction, et donc d’être en permanence plus performante. Et ce, à un rythme avec lequel aucun humain ne peut rivaliser. Dans un entretien avec le MIT de Boston, Geoffrey Hinton a conclu : « Ces choses auront tout appris de nous, lu tous les livres de Machiavel, et si elles sont plus intelligentes que nous, elles n’auront pas de mal à nous manipuler. » Fin de citation. Inquiétant, n’est-ce pas ?
La suite ici : Sommet autour des risques de l’Intelligence artificielle à la Maison Blanche