À Bruges, le Vlaams Belang mène un bras de fer avec la N-VA pour savoir qui est le plus anti-woke 

« Bruges est une ville ouverte et tolérante, et je ferai tout pour qu’elle le reste. » Son bourgmestre, Dirk De fauw (CD&V), s’est vu obligé de dénoncer, sur Facebook, la teneur des commentaires publiés sur sa page. « Certaines des réactions sont du racisme à l’état pur : elles tombent donc sous le coup de la loi.

La raison de ce déferlement ? La désignation de Dalilla Hermans, écrivaine et chroniqueuse pour ce journal, au poste de coordinatrice du projet visant à proposer la candidature de Bruges au titre de capitale européenne de la culture 2030. L’autrice, qui sera secondée par Martha Soete, est passée par la procédure prévue et l’administration de la ville a estimé qu’elle était la meilleure candidate, après quoi le collège des échevins a entériné sa nomination.

Rien que de très banal, si ce n’est que le Vlaams Belang y a vu de l’« extrémisme woke et du racisme antiblanc ». Le député européen Tom Vandendriessche et le conseiller communal de Bruges Stefaan Sintobin, tout particulièrement, s’en sont donné à cœur joie sur les réseaux sociaux, aidés par la force de frappe du parti. Dans un commentaire à la publication Facebook de Dirk De fauw, l’eurodéputé critique vertement cet « esprit moutonnier face à l’extrémisme woke ». « C’est ce qui a provoqué un déversement d’immondices ensuite », explique le bourgmestre de Bruges, joint par téléphone. « Adaptez-vous ou retournez d’où vous venez », peut-on ainsi lire dans une des réactions sur Facebook — d’autres sont bien plus grossières.

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