La répétition générale de la guerre pour Taiwan ?

Personne, ni la Chine malgré les apparences, ni les États-Unis, ni surtout les Taiwanais eux-mêmes, ne veulent de la guerre. En tous cas pas aujourd’hui. Et pourtant, depuis trois jours, on joue à se faire peur autour de cette île de 24 millions d’habitants devenue, comme l’a titré il y a quelques années l’hebdomadaire The Economist, « l’endroit le plus dangereux au monde ».

Les moyens déployés par l’Armée populaire de libération chinoise sont considérables, y compris le porte avion Shandong, fierté de la marine de Pékin, et l’apparition dans les airs du nouveau jet de combat chinois, le J-15. Les manœuvres, avec violation répétée de la zone d’identification aérienne taiwanaise, ont tout de la répétition générale d’une éventuelle invasion de l’île.

Et dans ce climat de tension extrême, un destroyer américain a fait son apparition pour une mission de liberté de navigation dans les eaux internationales, au milieu des manœuvres de la marine chinoise.

Personne ne veut la guerre, mais celle-ci est à la merci d’un incident, d’une escalade non désirée. Elle est surtout une des options sur la table, autour d’une crise qui a tout pour s’aggraver dans les prochains mois et années, car il n’y a pas de bonne solution.

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