Qu’est ce qui n’est pas fini ? D’abord ce sont les efforts budgétaires. Sous la pression extérieure (Commission EU, Banque nationale, agence Fitch, OCDE, bureau du plan) nous sommes à nouveau entrés dans un grand cycle d’assainissement ou de rigueur. En tout cas de préoccupation de retour à l’équilibre des finances publiques.
Les graphiques sont clairs, depuis 2017 les dépenses publiques augmentent. Depuis 2017 le déficit budgétaire à suivi les courbes d’une montagne russe. Le tax shift du gouvernement Michel a amorcé la plongée, la longue formation du Gouvernement l’a poursuivie, puis le Covid l’a verticalisée, avant une brusque remontée interrompue par la guerre en Ukraine. Bref, des sensations fortes budgétaires. Désormais les projections tablent sur une lente, très lente remontée.
“Ce n’est pas fini”, dit Alexander De Croo. En effet, on risque d’être dans ce cycle d’assainissement durant de longues années. Il est d’ailleurs possible que ces efforts ne suffisent pas et que d’ici les élections, la Commission européenne impose un nouveau tour de vis… Et un nouveau tour de table budgétaire.
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