«L’empire de Mark Zuckerberg a perdu des centaines de milliards de dollars et licencié 11.000 personnes. Ses revenus publicitaires sont en chute libre et le métavers qu’il fantasme n’est pas sorti des limbes.»Chez Twitter, c’est encore pire avec la fuite des annonceurs, la seule vraie source de revenus de l’entreprise. La «place publique» du monde a vu ses abonnés déserter en masse pour migrer chez Mastodon ou d’autres plateformes.
Les réseaux sociaux ont pris une telle place dans nos vies, qu’il est difficile d’imaginer la vie sans eux. Comment communiquer sans Facebook? S’informer en temps réel sans Twitter? Comment voyager, faire des rencontres, découvrir une ville ou un pays, sans ces précieux assistants installés dans nos smartphones et qui ont réponse à tout.
Depuis une vingtaine d’années, les réseaux sociaux se sont imposés dans tous les secteurs de la vie quotidienne: le travail, les loisirs, les transports, la santé, l’information. Au point qu’il nous faut faire un effort pour nous souvenir de la vie avant les réseaux sociaux, lorsque la vie sociale passait par les journaux, la radio ou la télévision, la Poste, le téléphone fixe. C’est un peu comme se souvenir de la vie sans électricité il y a plus d’un siècle.
Les réseaux sociaux sont partout. Ils constituent notre environnement naturel. Leur omniprésence est telle qu’il nous est devenu difficile d’imaginer la vie sans eux. Mais tout comme les civilisations, les réseaux sociaux sont mortels. Leur avenir n’est pas garanti. Ils n’ont pas toujours été là et ne le seront pas toujours. Il faut démystifier leur omniprésence.
La suite ici : L’ère des réseaux sociaux est-elle en train de s’achever?