“Cette fois, la haine politique massive a explosé six mois avant le début officiel de la campagne électorale”, remarque le titre, qui fait référence à un scandale ayant agité la Pologne au début de mars. Une députée du parti d’opposition PO, dirigé par Donald Tusk, avait annoncé que son fils de 15 ans avait mis fin à ses jours. Or, en décembre, les médias publics polonais avaient révélé que l’adolescent avait été abusé sexuellement par un politicien de PO, affichant sur la place publique une affaire gardée confidentielle pour préserver la victime et sa famille.
“La conséquence de cette campagne, au cours de laquelle la famille de la politicienne a été attaquée, a été le suicide de son fils”, dénonce Polityka.
L’article évoque plusieurs cas récents de catégories de la population (la communauté LGBTQI, les femmes, les juges, les médecins, les enseignants en grève…) et de personnalités prises pour cible par le pouvoir et les médias publics à sa solde depuis 2015. “Les attaques des médias publics contre le maire de Gdansk, Pawel Adamowicz [assassiné en janvier 2019], ont motivé son assassin et n’ont pas cessé après sa mort”, argumente ainsi l’hebdomadaire.
La suite ici : Une du jour. En Pologne, la presse dénonce un pouvoir qui a érigé la haine “en méthode politique”