« Allons-nous accepter que la Belgique éventre les océans ?

Le fond de ces étendues d’eau… si loin, si sombre, si incompréhensible. C’est vrai. Nous avons cartographié seulement 20 % des fonds marins. Nous connaissons mieux la surface de la lune que le plancher océanique. Fort de cette ignorance, l’humain a le grand projet de passer rapidement de l’exploration des fonds marins à l’exploitation. Ces ‘humains’, ce sont plus précisément quelques pays comme le Japon, la Norvège et la Belgique. La Belgique parraine en effet le projet de la compagnie Global Sea Mineral Resources (GSR), filiale de DEME, pour des tests d’exploitation minière en eaux profondes de la zone de Clarion Clipperton dans l’océan Pacifique.

Le fond de ces étendues d’eau… si loin, si sombre, si incompréhensible. C’est vrai. Nous avons cartographié seulement 20 % des fonds marins. Nous connaissons mieux la surface de la lune que le plancher océanique. Fort de cette ignorance, l’humain a le grand projet de passer rapidement de l’exploration des fonds marins à l’exploitation. Ces ‘humains’, ce sont plus précisément quelques pays comme le Japon, la Norvège et la Belgique. La Belgique parraine en effet le projet de la compagnie Global Sea Mineral Resources (GSR), filiale de DEME, pour des tests d’exploitation minière en eaux profondes de la zone de Clarion Clipperton dans l’océan Pacifique.

Notons au passage que c’est GSR qui auto-observe “l’impact de ses essais sur l’environnement” et en produit une notice à l’État belge (economie.fgov.be). On nage en eaux troubles. Explorateur et exploiteur se superposent. État parrain et état leader ne font qu’un, puisque notre pays en ‘Blue Leader’se dit à la tête d’un “groupe ambitieux de pays appelant à une action urgente pour sauver l’océan mondial face à la crise climatique, à la surpêche, à la pollution et à d’autres menaces” (The blue leaders, 2022). Est-ce bien cohérent ?

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