Climat : nous avons encore les moyens d’agir

Comment maintenir l’espoir sans éluder la réalité de la crise climatique pour que les comportements changent ? La synthèse de huit ans de travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publiée lundi 20 mars, cherche à résoudre cette quadrature du cercle.

Désormais, la réalité du changement climatique et ses effets en cascade sur la vie sur Terre ne souffrent plus de contestation, sauf chez une poignée de sceptiques isolés. Il s’agit sans doute de l’apport le plus tangible du GIEC, qui depuis 1990 alerte inlassablement, enrichit ses travaux avec des données de plus en plus précises, nourrit la réflexion pour aider les décideurs à mettre en œuvre des actions à la hauteur des enjeux.

La particularité de la situation tient au fait que l’homme est à la fois le problème et la solution. Nous sommes collectivement les principaux responsables de la catastrophe annoncée, nous en sommes les victimes désignées mais aussi les seuls à pouvoir agir sur les leviers qui peuvent encore changer la donne.

L’état des lieux n’est guère rassurant. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des niveaux inégalés. Ces rejets sont à l’origine d’extrêmes climatiques dont la fréquence ne cesse de s’accélérer, avec à la clé des canicules, des sécheresses, des pluies diluviennes et une élévation du niveau des mers.

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