Fédération Wallonie Bruxelles : y a-t-il un médecin dans la salle ?

Tout commence par une annonce de la ministre Valérie Glatigny de ne pas suivre entièrement l’ARES, l’académie de recherche et d’enseignement supérieur qui est chargée de coordonner ce que font les universités, pour éviter que tout le monde ne se marche dessus.

L’ARES a donné son accord pour 57 habilitations. La ministre refuse les deux habilitations qui concernent les masters en médecine à Mons et à Namur. Argument : le nombre de médecin est contingenté, si on crée des nouveaux masters, on n’augmente pas le nombre de médecin, mais on augmente les coûts, près de 500.000 euros.

Ecolo et PS se retrouvent en front commun contre le MR pour plusieurs raisons. D’abord Jean-Marc Nollet et Paul Magnette se parlent et ils sont alignés sur le fond. Selon eux, le Hainaut a besoin de ce master pour garder des médecins dans la province. Ensuite, ils considèrent tous les deux que le MR outrepasse un accord qui serait intervenu entre les partenaires : suivre les décisions de l’ARES. Ils considèrent donc tous les deux que le MR, à travers Valérie Glatigny, ne respecte pas une parole donnée.

Le non-respect des règles informelles du jeu politique est un élément important. Dans la crise de l’Azote c’est aussi ce que le CD&V a reproché à la N-VA, et ce qu’ECOLO a reproché au PS dans le dossier Josaphat. Cette dimension formelle, cette accusation de non-respect des règles du jeu est l’élément qui suscite cette montée en tension.

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