« La démocratie est en danger » : une partie d’Israël dit non à Netanyahou dans la rue

Une nouvelle fois, des manifestations importantes ont eu lieu à travers le pays contre les réformes qui affaibliront le rôle de la Cour suprême comme contre-pouvoir, contre la dérive illibérale des projets de Benyamin Netanyahou et de sa coalition avec l’extrême droite religieuse. Les protestataires ont reçu le soutien indirect du Président de l’État, Isaac Herzog, qui a parlé d’un « cauchemar » et a appelé le premier ministre à « retirer son plan de ce monde », des paroles fortes.

Benyamin Netanyahou est revenu au pouvoir il y a à peine deux mois, après avoir remporté les cinquièmes législatives en quatre ans à la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire du pays. Si certains espéraient voir Netanyahou contenir l’influence des extrémistes de droite, il leur a au contraire donné des postes-clés, avec des responsabilités sur la sécurité et la gestion des territoires palestiniens. Et il a mis en route un plan de réformes qui dénature le système démocratique de l’État hébreu.

Ce rouleau compresseur idéologique a réveillé une partie de la société lassée des querelles politiques des dernières années. Cette frange de la société est démocratique, laïque, inclusive ; et, si elle est désabusée par rapport à l’idée même de paix avec les Palestiniens, elle n’est pas animée par le messianisme des dirigeants actuels qui veulent avaler la Cisjordanie au nom d’un acte de propriété biblique.

La suite ici  : « La démocratie est en danger » : une partie d’Israël dit non à Netanyahou dans la rue