Moins de 300.000 comptes, dont plus de la moitié basés aux États-Unis, auraient souscrit à cette nouvelle formule d’après des documents internes à la plateforme qui ont fuité récemment, soit à peine 0,1% des utilisateurs actifs de Twitter. Un chiffre dérisoire qui permettrait à l’entreprise californienne d’engranger environ 29 millions de dollars par an –à peine 1% de ses revenus–, bien loin de ce qu’espère le nouveau propriétaire pour remettre à flot son nouveau jouet. Une raison qui explique probablement le silence du «Chief Twit» à ce sujet et le licenciement récent d’Esther Crawford, l’architecte du programme d’abonnement.
Avec cette formule, qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers mois, Elon Musk pourrait bien avoir terni l’image de l’oiseau bleu pour rien. Et cette obsession risque même de lui coûter plus cher que ce qu’elle ne va lui rapporter.
Lorsqu’il officialise ce projet au début du mois de novembre 2022, le milliardaire et propriétaire de Tesla annonce vouloir renverser la table et tirer un trait sur le fonctionnement passé de Twitter. Pour convaincre les utilisateurs de souscrire au service premium, Elon Musk sort de sa manche ce qu’il estime être sa carte maîtresse: l’ouverture de la certification à tous ceux qui la souhaitent et qui paient, sans vérification d’identité.
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