Qu’est-ce que la Belgique attend pour interdire le commerce avec les colonies ?

L’actualité au Proche-Orient vient encore rade kleptomanies montrer : le statu quo est intenable. Si le même “cycle de violences” se rappelle régulièrement à nous, c’est parce que les causes profondes de ces violences restent les mêmes et sont à trouver dans la politique israélienne de colonisation et d’annexion du territoire palestinien. Amnesty International, Human Rights Watch et l’organisation israélienne de défense des droits humains B’tselem ont par ailleurs récemment rejoint le constat, établi depuis longtemps par les organisations palestiniennes, qu’Israël se rend responsable de politiques et pratiques d’apartheid.

Fin décembre 2022, Benjamin Netanyahou a pris la tête du gouvernement le plus extrémiste qu’Israël ait jamais connu. Sa coalition avec le Bloc sioniste religieux permet à des suprémacistes juifs, ouvertement racistes et homophobes, d’accéder à des postes clés de l’État. Itamar Ben Gvir, chef du parti Force Juive, héritier du parti Kach qualifié d’organisation terroriste, est ministre de la Sécurité nationale et commande directement la police israélienne. Quant à Bezalel Smotrich, chef du Parti sioniste religieux, il est le nouveau ministre des Finances, avec un portefeuille supplémentaire au sein du ministère de la Défense pour le contrôle de l’administration civile. Leurs fonctions leur permettent de contrôler la majeure partie de la vie des Palestiniens et Palestiniennes vivant dans le territoire occupé et d’ainsi encore renforcer le système d’apartheid qu’Israël y impose.

Le nouveau gouvernement israélien a également un agenda ouvertement annexionniste. L’accord de coalition appelle ainsi à “encourager et développer l’expansion de la présence juive dans toutes les parties de la Terre d’Israël – en Galilée, dans le Néguev, dans le Golan et en Judée et Samarie (c’est-à-dire en Cisjordanie)”. Au programme des prochains mois de la nouvelle coalition se trouvent ainsi la légalisation d’une centaine d’avant-postes – embryons de colonies illégales, même selon la loi israélienne -, et la démolition des maisons de plus de 1 000 civils palestiniens dans la région de Masafer Yatta.

La suite ici  : Qu’est-ce que la Belgique attend pour interdire le commerce avec les colonies ?