En se rendant à Kiev, Biden défie Poutine et renforce le leadership américain

Dans l’inévitable course aux symboles, en cette semaine anniversaire de l’invasion de l’Ukraine, la palme revient incontestablement à Joe Biden. A 80 ans, le Président américain a réussi à créer la surprise en débarquant hier matin à Kiev, après dix heures de train à partir de la Pologne, quand tout le monde le croyait encore à Washington.

En déambulant par une journée ensoleillée dans les rues de la capitale, en compagnie de Volodymyr Zelensky, et d’une sécurité exceptionnelle, il a assurément écrit une page de l’histoire de cette guerre. Il a exprimé mieux qu’avec des mots sa solidarité avec l’Ukraine en guerre.

Moscou avait certes été prévenu quelques heures avant son arrivée, dans le cadre de ce que les officiels appellent d’un anglicisme, la « déconfliction », la réduction du risque. On voyait mal dans ces conditions la Russie prendre le risque d’un bombardement de Kiev, comme c’est régulièrement le cas.

Il n’empêche, celui que Donald Trump avait surnommé de manière méprisante « Sleepy Joe », Joe l’endormi, s’est montré une fois de plus à la hauteur de la gravité de la situation internationale ; et ça ne peut évidemment pas lui faire de mal au moment où il hésite à briguer un second mandat.

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