Seule certitude : cet éditorial n’a pas été rédigé par ChatGPT… Cette intelligence artificielle conversationnelle, capable de générer du texte en « dialoguant » avec les humains, a fait irruption dans nos vies fin novembre, après que la société américaine OpenAI l’a rendue publique. En quelques semaines, ChatGPT s’est imposé comme une innovation majeure, un saut technologique dont l’impact sur nos vies est encore difficilement mesurable. Quiconque a déjà testé ce robot, accessible en quelques clics sur internet, a été pris immédiatement d’un profond vertige.
Car ChatGPT peut tout faire, et nous bluffe par ses potentialités « créatrices », qu’on croyait jusqu’ici réservées aux humains : il peut écrire de la poésie, développer des lignes de code informatique, préparer une plaidoirie aux assises et même passer brillamment les examens d’un MBA. Devant ses compétences infinies, nous oscillons entre sidération et fascination : les progrès constants de l’intelligence artificielle (IA) ouvrent bien une nouvelle ère d’interaction entre l’homme et la machine.
Gardons-nous toutefois de tout anthropomorphisme. L’intelligence artificielle, que nous avons tendance à personnifier, n’a rien d’humain. ChatGPT, comme les précédents outils de machine learning, n’est qu’un algorithme qui fonctionne par la « probabilité du mot d’après », ce qui le rend capable de répondre à tous types de requêtes en générant du texte de manière autonome.
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