Jeudi 26 et vendredi 27 janvier, en Cisjordanie et à Gaza, au moins dix Palestiniens ont été tués lors d’opérations israéliennes, dont la dernière a été présentée comme une réponse à des frappes du Hamas. Il s’agit de la séquence la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la flambée de violence d’août 2022 entre l’armée israélienne et le Jihad islamique à Gaza, pendant laquelle quarante-neuf Palestiniens, parmi lesquels des combattants mais aussi des civils, dont des enfants, ont péri en trois jours d’août 2022.
Les décès de jeudi portent à trente le nombre de Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, tués depuis le début de l’année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens.
Dominique Vidal, journaliste indépendant et membre du bureau de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, explique au Monde les raisons de ce regain de violences observé ces derniers jours en Cisjordanie occupée.
« Le facteur le plus important, c’est l’investiture du nouveau gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou [alliant des partis de droite, d’extrême droite et ultraorthodoxes juifs], qui est composé pour la première fois de suprémacistes juifs racistes et homophobes. »
La suite ici : Violences en Cisjordanie : « Depuis sa nomination, le gouvernement israélien de Nétanyahou a choisi d’appliquer une ligne dure »