L’année politique se termine et de nombreux dossiers censés être bouclés resteront en souffrance. Certes, le Premier ministre vient de tenter de reprendre la réforme des pensions à sa charge mais cela souligne surtout que dans de nombreux dossiers, cela patine. Cette réforme n’a bien entendu que trop tardé, d’autant que la Belgique se fait épingler par la Commission sur ce sujet, mais tout cela traduit surtout un enlisement.
Pourtant, fin novembre, alors que les tensions entre partenaires demeuraient nombreuses, le gouvernement fédéral parvenait à s’accorder sur les salaires. Cela avait été compliqué mais les sept partenaires trouvaient à s’entendre, ce qui n’a guère été courant ces derniers mois. Les mauvaises langues diront qu’il est toujours plus facile de s’accorder quand il faut répartir de l’argent (ici, l’enveloppe bien-être) que quand il s’agit d’effectuer des économies. À présent, on revient sur le délicat dossier des pensions, qui n’est jamais que délicatement lié au budget 2023, sujet de controverses autour du Premier ministre et à l’origine d’une mini-crise politique qui a précipité le départ de la secrétaire d’État au Budget. Quoique le « 16″ puisse en dire, la ponction budgétaire générée par la baisse prolongée de la TVA à 6% sur l’énergie n’est toujours pas résolue.
Les réformes fiscales ou des pensions restent en stand-by, sans bien entendu oublier l’accord avec Engie sur la prolongation de deux réacteurs nucléaires censé intervenir pour ce 31 décembre, au plus tard.
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