Ce que contient l’accord historique sur la biodiversité approuvé à la COP15 de Montréal

« L’accord a été adopté », a déclaré Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, lors d’une séance plénière organisée en pleine nuit, avant de laisser retomber son marteau sous les applaudissements des délégués aux traits tirés par la fatigue. « Nous avons ensemble franchi un pas historique », s’est félicité Steven Guilbeault, le ministre de l’Environnement du Canada, pays hôte du sommet.

Ce « pacte de paix avec la nature » appelé « accord de Kunming-Montréal » vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique.

La création d’aires protégées sur 30 % de la planète, la plus connue de la vingtaine de mesures, a été présentée comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. A ce jour, 17 % des terres et 8 % des mers sont protégés.

(…) Le texte donne également des garanties pour les peuples autochtones, gardiens de 80 % de la biodiversité subsistante sur Terre. « Faire en sorte que d’ici 2030, […] d’autres mesures efficaces de conservations par zone, reconnaissant les territoires autochtones et traditionnels, […], soient pleinement compatibles avec les résultats de conservation, en reconnaissant et en respectant les droits des peuples autochtones et des communautés locales sur leurs territoires traditionnels », peut-on lire à l’objectif 3 du texte.

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