Depuis l’officialisation du rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars le 28 octobre dernier après des mois de tergiversations, Elon Musk est devenu la principale attraction politique et médiatique aux États-Unis. Fort de près de 120 millions d’abonnés sur l’un des réseaux sociaux les plus importants, le milliardaire multiplie les annonces et les sorties controversées, à tel point que son utilisation compulsive de la plateforme rappelle celle de l’ex-twitto le plus célèbre –Donald Trump– et inquiète les actionnaires de Tesla.
Celui qui expliquait il y a quelques semaines avoir procédé à cette acquisition pour aider l’humanité, en bon techno-solutionniste messianique, révèle peu à peu un autre objectif: la lutte contre tout ce qui touche de près ou de loin au progressisme et la promotion du confusionnisme apprécié des sphères de l’alt-right.
Si tout ceci était attendu, pour peu que l’on se soit intéressé à l’évolution du personnage, la vitesse de mise en œuvre a de quoi surprendre. Cette hyperactivité en ligne doublée d’une gestion chaotique entachent sérieusement l’image de génie visionnaire qu’il avait réussi à façonner ces quinze dernières années.
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