Israël et les États-Unis se lancent dans des simulations de frappes aériennes contre l’Iran

Si vous boycottez la Coupe du monde de football au Qatar et que vous snobez ses résultats, nous sommes ravis de vous l’apprendre: mardi 29 novembre au soir, les États-Unis s’imposaient face à l’Iran, cette vieille nation rivale sinon ennemie, avec un score de 1-0, se qualifiant pour la suite de la compétition.

Le sport n’est, paraît-il, pas politique. Ce match s’est pourtant joué dans une ambiance des plus lourdes. Alors que les contestations populaires s’imposent dans le pays, les joueurs de l’équipe iranienne, qui n’avaient pas chanté leur hymne national lors de leur premier match, en soutien aux manifestantes et manifestants, ont, semble-t-il, été menacés pour s’exécuter face aux États-Unis.

La fédération américaine avait quant à elle provoqué l’ire des autorités de Téhéran en remplaçant, sur son site et sur les réseaux sociaux, le drapeau officiel de la République islamique par un autre, plus neutre car privé du symbole de cette dernière, là encore en soutien aux protestations.

Mais c’est ailleurs que les véritables tensions sont en train de monter, et peut-être à grande vitesse: alors que ce match attirait toutes les attentions, la presse rapportait une annonce de l’armée israélienneselon laquelle l’aviation du pays et l’US Air Force allaient se lancer dans de vastes exercices aériens, lors desquels des frappes contre des installations nucléaires iraniennes seraient simulées.

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