Vous connaissez peut-être cette phrase sortie tout droit d’un magazine de psychologie, le secret de la confiance, c’est le secret. Le secret de la Vivaldi c’est qu’il n’y a plus de confiance, et donc ce n’est plus un secret.
Entre le débauchage d’Alexia Bertrand, les attaques de Georges Louis Bouchez envers le Premier ministre, les menaces de majorité alternative MR-NVA-DEFI sur la prolongation de réacteurs nucléaires, cette semaine a aussi été marquée par la fuite organisée d’informations classées secret-défense. Nouvelle illustration de la dégradation accélérée de la cohésion gouvernementale sous l’impulsion des libéraux francophones, qui décidément, n’en peuvent plus de ce gouvernement.
Voici l’affaire. Le fédéral à reçu une demande concernant l’exportation vers le Royaume-Uni d’une presse isostatique destinée, entre autres, à l’entretien d’armes nucléaires. Puisque c’est un matériel qui peut servir entre autres au nucléaire militaire, l’exportation nécessite une décision fédérale puisque nous sommes tenus par des traités de non-prolifération d’armes nucléaires.
Une commission est chargée de remettre un avis. Mais il s’avère que la demande britannique pose un problème avec la loi. La question revient sur la table du fédéral, une discussion a lieu. Que faut-il faire ? Faut-il changer la loi ? Dans le contexte actuel de solidarité atlantique face à la Russie, un refus serait politiquement délicat font valoir les libéraux.
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