Georges Louis Bouchez, le pigeon et l’échiquier

Cette fois, cette question n’est pas seulement soulevée par un journaliste, ou un politologue, que le président du MR traite facilement d « inféodé » ou de « menteur« . C’est le parti frère, le VLD, avec qui le MR a fêté fièrement les 175 ans du parti libéral. Egbert Lachaert, sur RTL ce dimanche, reprend les dernières déclarations du MR mettant en cause le Premier ministre ou le ministre de la justice Vincent Van Quickenborne. Des manières, je cite Lachaert, « populistes » et « copié collé du Vlaams Belang ». Des propos, inédits dans leur portée, tenus sur une chaîne francophone.

Comme pour donner raison à Egbert Lachaert, Georges Louis Bouchez, depuis Abu Dhabi où il assistait au grand prix de F1, écrit un tweet qui a effectivement tous les codes du populisme. Il oppose d’un côté « la réalité » et de l’autre « le monde politique et la presse » (dans le même sac).

On peut parler d’une escalade entre MR et VLD. Cette séquence révèle bien le problème que pose Georges Louis Bouchez au gouvernement. Sa stratégie est celle du pigeon sur l’échiquier : « Peu importe le niveau du joueur d’échec, le pigeon va juste renverser toutes les pièces, chier sur le plateau et se pavaner fièrement comme s’il avait gagné. »

Ses partenaires de gouvernement sont dans une partie d’échecs, avec ses règles et le président du MR se comporte comme le pigeon qui fait tomber les pions, chie sur l’échiquier et se tient prêt à le renverser. La question qui se pose aux joueurs d’échecs est simple, est-ce que ça vaut la peine de jouer avec un pigeon qui renverse tout ?

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