Mauvaise nouvelle pour les autocrates : la démocratie américaine a tenu bon

Vous pouvez reporter votre déménagement au Canada. Et pas la peine d’appeler l’ambassade de Nouvelle-Zélande pour savoir comment obtenir la citoyenneté là-bas. Car si les élections de mi-mandat du 8 novembre ont bel et bien constitué le plus grand défi qu’ait dû relever notre système constitutionnel depuis la guerre de Sécession, notre capacité à procéder à des transitions politiques pacifiques et légitimes en est sortie intacte – un peu cabossée, mais ça va.

Je suis encore très loin de sonner la fin de l’alerte, de proclamer que plus aucun politicien ne se laissera tenter par une campagne fondée sur un déni électoral. Toutefois, compte tenu du niveau sans précédent atteint par le camp du déni à l’occasion de ces élections de mi-mandat, et de la façon dont plusieurs crétins de renom, qui avaient fait du déni le moteur de leur campagne en bons clones de Trump, se sont fait laminer, il est fort possible que l’on vienne tout juste d’esquiver l’une des pires flèches à avoir jamais été lancée sur le cœur de notre démocratie.

Certes, nous pouvons toujours être visés par une autre flèche, à tout moment, mais l’ensemble du système électoral américain – dans les bastions républicains comme démocrates – semble avoir admirablement fonctionné, faisant fi des deux dernières années de controverses et ramenant ces dernières à ce qu’elles n’ont jamais cessé d’être : les inventions scandaleuses d’un seul homme et de ses sycophantes et imitateurs les plus éhontés. Sachant la menace que les négateurs à la solde de Trump représentaient pour la reconnaissance et la légitimité de nos élections, c’est énorme.

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