A la COP 27, il n’y aura pas de justice climatique sans justice économique

Dans la comédie Un jour sans fin, Bill Murray joue le rôle de Phil Connors, un météorologue de Pennsylvanie misanthrope et cynique condamné à revivre le 2 février à l’infini. Comédie absurde et avertissement sur les dangers de l’immobilisme, le film explore la façon dont l’inaction peut réduire les actes qui jalonnent la vie quotidienne à la paralysie totale.

C’est dans le même état d’esprit que le monde aborde la prochaine Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2022 (ou COP 27) : avec un sentiment de déjà-vu. Si le cadre a une fois de plus changé – cette année, les Etats participants, les militants pour le climat et les acteurs de la société civile descendront dans la station balnéaire égyptienne de Sharm El Sheikh – l’objectif du rassemblement n’a pas changé : avancer vers une résolution sur le climat qui maintient les températures mondiales sous le seuil de 1,5C°. Chaque année, la mission reste la même ; chaque année, l’urgence augmente.

Pour Fairtrade et le mouvement pour le commerce équitable, la COP 27 sera également un autre jour sans fin. Dans la foulée de notre engagement lors de la COP 26 tenue l’année dernière à Glasgow, le mouvement pour le commerce équitable se retrouve une fois de plus à devoir souligner le besoin urgent de réformer le système commercial mondial tout en facilitant l’apport d’un soutien financier essentiel aux petits exploitants et aux travailleurs agricoles du monde entier qui souffrent de la crise climatique mondiale.

Et cela car, de la production à la consommation, le commerce international demeure aujourd’hui l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Et surtout, il fonctionne de manière injuste, rejetant l’impact du changement climatique sur les personnes les plus vulnérables et les moins responsables de l’état actuel des choses.

La suite ici : A la COP 27, il n’y aura pas de justice climatique sans justice économique – Voxeurop