Après le Brexit, Liz Truss va-t-elle faire exploser l’économie britannique?

Au Royaume-Uni, la polémique sur le projet de paquet de mesures pour relancer l’économie britannique, qui frôle la récession et enregistre près de 10% d’inflation en rythme annuel, n’en finit pas. Lundi 3 octobre, le chancelier de l’Échiquier (l’équivalent du ministre des Finances), Kwasi Kwarteng, a annoncé que le gouvernement retirait finalement la disposition la plus controversée de son «évènement fiscal»: la suppression du taux d’imposition à 45% pour les ménages les plus aisés.

L’exécutif opère ainsi un revirement par rapport à son programme de mini-choc fiscal, présenté le 23 septembre dernier et fortement dénoncé depuis par l’opposition. Le dévoilement de ce plan avait notamment conduit à une chute historique de la livre sterling sur les marchés trois jours plus tard, les investisseurs redoutant une explosion de la dette britannique.

Le dimanche 2 octobre, la Première ministre Liz Truss, en poste depuis un mois mais déjà a des niveaux records d’impopularité, avait reconnu des «erreurs» de communication mais maintenait que la politique de baisse des impôts était une «bonne décision».

Pourtant, contrairement au scénario initial souhaité par Liz Truss et Kwasi Kwarteng, il n’existe pas d’évidence empirique qu’une baisse des taxes pour les plus riches soit bénéfique pour l’activité économique.

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