De quoi Elon Musk est-il le nom ? Pas un jour sans que le milliardaire américain, patron des voitures Tesla et du lanceur Space X, ne fasse parler de lui. Excentrique et avide de publicité, il l’est assurément ; mais il faut aussi le prendre au sérieux, car il incarne une évolution significative, l’irruption du privé dans des domaines inhabituels.

C’est le cas de son incursion dans la sphère diplomatique, qui n’est pas passée inaperçue. Lundi, Elon Musk tweete un sondagesoumis à ses 107 millions de followers – quatre fois plus, soit dit en passant, que le Président des États-Unis. Il leur soumet, rien de moins qu’un plan de paix pour l’Ukraine, qui commence par refaire le vote dans les territoires occupés par la Russie, mais cette fois sous supervision internationale. Il propose de laisser la Crimée à la Russie, et d’imposer la neutralité à l’Ukraine.

On s’en doute, ces propositions n’ont pas été du goût des Ukrainiens. « Va te faire foutre », lui a répondu, sur Twitter, l’ambassadeur ukrainien à Berlin, connu pour son franc-parler. Plus subtilement, le président Zelensky a proposé un contre sondage, sur Twitter évidemment : « Quel Elon Musk préférez-vous, celui qui soutient l’Ukraine, ou celui qui soutient la Russie ».

La suite ici : Elon Musk privatise tout, même la paix en Ukraine – les Ukrainiens n’apprécient pas