« Où est Liz Truss ? » C’est la question que se posent beaucoup de Britanniques, ce mercredi 28 septembre sur les réseaux sociaux. « On n’a même pas un communiqué écrit et diffusé dans la presse pour calmer les choses ? », s’interroge l’un d’eux. L’inquiétude est partagée par des anonymes, mais aussi des députés, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, ou même le présentateur star de la télé britannique Piers Morgan. « Mais bon sang où est la Première ministre ? Arrêtez de vous cacher, Liz Truss, et regardez en face cet affreux chaos financier que vous avez vous-même créé », écrit le journaliste, qui ne mâche jamais ses mots.
La successeure de Boris Johnson se cache-t-elle ? Elle a dû s’effacer au début du mois de septembre, contre son gré, à la mort de la reine Elizabeth II, seulement deux jours après son arrivée à Downing Street. La période de dix jours de deuil national a stoppé net son calendrier politique après un été marqué par la crise économique et les mouvements sociaux au Royaume-Uni.
Elle est depuis revenue dans les radars, au Conseil de sécurité de l’Onuà New York ou à la Chambre des communes britannique, vendredi, lorsque son ministre des Finances a présenté son plan budgétaire pour limiter l’augmentation du coût de la vie. Mais elle était introuvable ce mercredi. Elle n’avait toujours pas réagi, dans la soirée, aux turbulences inédites sur les marchés financiers britanniques, une conséquence directe des mesures budgétaires très coûteuses présentées cinq jours plus tôt.
La suite ici : Au Royaume-Uni, ce mercredi illustre bien le premier mois cauchemardesque de Truss