Décidons vite de rouler plus lentement

L’Agence Internationale de l’Energie et la Commission européenne la préconisent ; les experts en économies d’énergie l’intègrent parmi les premières mesures susceptibles de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles ; Vias (l’institut belge pour la sécurité routière) la soutient et vient de lancer une campagne pour « lever le pied » sur nos routes : baisser la vitesse maximale autorisée de 10 ou même 20 km/h sur nos autoroutes est une mesure efficace, équitable et solidaire.

C’est bon pour la planète et notre santé : rouler moins vite réduit la consommation de carburant et en conséquence la pollution et les émissions de gaz à effet de serre (1).

C’est bon pour le portefeuille : le coût du transport s’en trouve allégé (375 €/an, selon Test Achats).

C’est bon pour la sécurité : Vias anticipe une baisse des accidents mortels de 25 % si cette mesure est adoptée.

C’est bon pour favoriser la mise sur le marché et l’adoption par le public de véhicules plus petits, plus légers, plus économes en énergie et en matériaux : rouler à 100 km/h augmente le sentiment de rouler en sécurité, et ceci est particulièrement vrai lorsque l’on roule dans une petite voiture.

Et bien sûr, c’est solidaire avec l’Ukraine : rouler vite, c’est augmenter nos importations de pétrole, donc participer au financement de la guerre de Poutine.

Que d’avantages ! Alors pourquoi n’y sommes-nous pas encore ?

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