Le début de la fin? Le jackpot énergétique russe commence déjà à se tarir

Toutes les bonnes choses ont une fin. Pour l’Occident, englué dans une crise énergétique presque sans précédent, le chantage mené par Vladimir Poutine depuis l’invasion de l’Ukraine n’était certes pas une excellente nouvelle.

Pour la Russie, en revanche, le «tsunami de cash» généré par le gaz et le pétrole a été, durant les premiers mois de la guerre, une bénédiction. Alors que le pays était frappé de sanctions de plus en plus sévères, cette manne du gaz et du pétrole permettait de faire rentrer des milliards de dollars dans les caisses russes, un argent indispensable pour financer la coûteuse guerre menée chez le voisin.

Oui mais voilà: les analyses montrent que, de la même manière que les armées russes commencent à sentir le vent du boulet à la suite de la contre-offensive ukrainienne dans les régions de Kharkiv et, dans une moindre mesure, de Kherson, l’économie et le budget fédéral russes commencent également à tirer la langue.

Ainsi que le rapporte Bloomberg et que l’explique, sur Twitter, la spécialiste Anna Colin Lebedev, les données mensuelles publiées par la Russie elle-même montrent que les revenus fiscaux provenant du secteur énergétique, comme l’excédent commercial du pays, ont déjà commencé à fondre comme neige au soleil.

De 481 milliards de roubles (7,2 milliards d’euros) cumulés de janvier à juillet 2022, l’excédent total serait tombé à 137 milliards en août (2,3 milliards d’euros), ce qui semble indiquer un déficit colossal pour le seul mois d’août, et le début de sérieux ennuis pour les finances russes.

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