Joe Biden et les Démocrates reprennent du poil de la bête après avoir frôlé le K.-O.

L’expression américaine «When it rains it pours» (qu’on peut traduire par «un malheur n’arrive jamais seul») aurait été parfaite pour décrire la situation dans laquelle se trouvait Joe Biden au début de l’été. Avec une inflation galopante, la remise en cause du droit des femmes, des spéculations autour de sa succession, un programme politique au point mort et le prolongement de la guerre en Ukraine, les orages se succédaient au dessus de la tête de celui qui, deux ans plus tôt, avait promis de reconstruire et apaiser l’Amérique.

Après une première année de mandat en partie saluée par les analystes malgré un enlisement dans les derniers mois et le retrait chaotique d’Afghanistan, le président démocrate n’imaginait probablement pas devoir faire face à cet enchaînement de crises intérieures et extérieures lorsqu’il a tourné la première page de l’année 2022. Parfois impuissant, parfois incompris, Joe Biden n’avait plus la main et apparaissait pris dans un tourbillon interminable, entraînant peu à peu son administration et sa majorité dans une impopularité record à cinq mois seulement d’élections de mi-mandat de la plus haute importance.

Mais après la pluie vient le beau temps. À la surprise générale, la situation s’inverse depuis quelques semaines. Le locataire de la Maison-Blanche et les siens reviennent en force et se repositionnent pour la prochaine échéance électorale. Si les météorologues maintiennent un indice de confiance peu élevé, le ciel de Washington se dégage peu à peu. Les nuages laissent maintenant place aux premiers rayons de soleil de l’année, et les visages jusqu’ici bien ternes des membres de la famille démocrate reprennent des couleurs.

Cela sera-t-il suffisant pour permettre au président de conserver sa majorité au Congrès? Pas certain, mais le raz-de-marée républicain annoncé depuis des mois devrait être bien moins important que prévu.

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