C’est en Floride que l’affaire a eu lieu. Élève d’un cours de biologie à distance au Broward College, une adolescente de 17 ans a reçu un avertissement pour tricherie. La raison? La start-up Honorlock l’aurait surprise, grâce à son intelligence artificielle (IA), en train d’agir de manière suspecte lors d’un examen en février. Le New York Times s’est penché sur ce cas après avoir reçu un mail de sa part, se présentant comme «une femme noire accusée à tort de malhonnêteté académique par un algorithme».
L’étudiante s’est vu attribuer la note de zéro à la suite de cet incident. L’IA n’est pas seule à avoir concouru à cette sanction: la bureaucratie académique, plusieurs humains et un outil de reconnaissance faciale conçu par Amazon (Rekognition) sont également responsables.
La pandémie de Covid-19 a été une période faste pour les entreprises proposant de la surveillance à distance. Ces dernières ont développé de multiples extensions de navigateurs permettant de détecter des mouvements ou de récolter des enregistrements d’écrans ou de micros d’ordinateurs, des méthodes traditionnellement utilisées par la police.
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