En novembre dernier, la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, avait communiqué les conclusions d’un groupe de travail constitué en vue d’approfondir la politique de différenciation des produits issus de ces colonies par le biais d’un étiquetage.
Ces produits, dont il est difficile de déterminer exactement la provenance, ne peuvent en effet bénéficier du traitement avantageux prévu par l’accord qui lie l’UE et Israël.
« Dans un contexte où la politique de colonisation se poursuit, le gouvernement a travaillé à un approfondissement de la politique de différenciation par la Belgique, en application de la réglementation et de la jurisprudence européenne en la matière« , a expliqué Alexander De Croo, en charge des Affaires étrangères durant le congé de Sophie Wilmès.
Après la remise du rapport, les administrations concernées doivent avoir le temps d’analyser la question et de revoir leurs procédures afin d’appliquer cette différenciation.
Pressé par les députés, le chef du gouvernement est allé un pas plus loin mercredi, en évoquant la possibilité non plus de différencier ces produits mais d’en interdire l’importation. « En effet, il y a l’étiquetage. La possibilité d’interdire les produits issus des colonies est à l’étude. Cette décision n’a pas encore été prise au niveau belge« , a-t-il ajouté.
La suite ici : Conflit israélo-palestinien : la Belgique étudie l’interdiction des produits issus des colonies