Au Royaume-Uni, une pluie de polémiques s’abat sur Westminster

Du temps de parole à l’utilisation d’appareils électroniques en passant par les codes vestimentaires, les us et coutumes sont légion au sein de la Chambre des communes. Mais depuis quelques semaines, ces règles de bonne conduite sonnent particulièrement faux. La presse a divulgué plusieurs scandales au sein du Parlement britannique qui résonnent comme un coup de tonnerre chez nos voisins d’outre-Manche, rapporte Politico.

Le 14 avril dernier, un député conservateur a démissionné après avoir été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur. Quelques jours plus tard, une enquête a été ouverte au sujet d’un autre député conservateur, accusé d’avoir regardé de la pornographie sur son téléphone portable en pleine Chambre des communes. Dans le même temps, du côté du Parti travailliste, le député Liam Byrne a été suspendu pendant deux jours pour avoir intimidé à plusieurs reprises un membre de son équipe.

Un autre scandale a éclaté en début de semaine dernière après la diffusion d’un article misogyne du tabloïd The Mail on Sunday «accusant la cheffe adjointe du parti de l’opposition de tenter de “distraire” le Premier ministre lors des débats en croisant et décroisant ses jambes», relate AP News. Cette affaire a provoqué l’indignation de nombreuses élues, qui ont par ailleurs lancé un appel urgent contre la misogynie omniprésente dans le paysage politique britannique.

La suite ici : Au Royaume-Uni, une pluie de polémiques s’abat sur Westminster