D’abord le contexte. Conner Rousseau est interrogé dans le magazine Humo à propos des élections en France. On lui demande de se positionner sur le score de l’extrême droite. Et là, assez étonnement, il fait un lien avec la Belgique, avec Molenbeek, qu’il traverse parfois en voiture. Il dit ne pas s’y sentir en Belgique. L’interview continue sur l’absence de mixité linguistique et le fait que ni le néerlandais ni le français ne seraient parlés dans certaines écoles où l’on enseignerait en arabe. Conner Rousseau propose d’investir plus dans l’enseignement des langues et dans les gardes d’enfants pour remédier à ce problème.
Conner Rousseau est un habitué des déclarations chocs. Il avait déjà suscité la polémique en demandant que les non-vaccinés soient exclus de toute vie publique, ou en prônant pour certains cas sociaux comme les toxicomanes la contraception pour bénéficier de l’aide sociale.
Ce genre de propos sur Molenbeek s’inscrit en outre dans une longue tradition de déclarations chocs sur la commune. Eric Zemmour avait appelé à bombarder Molenbeek plutôt que Raqqa. Didier Reynders avait déclaré que Molenbeek, c’était l’étranger. Didier Reynders s’est excusé dans un communiqué peu de temps après, ce qui a clôturé la polémique. Par contre, Conner Rousseau ne s’excuse pas, au contraire il assume.
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