Boum ! Twitter vient d’accepter d’être racheté par le milliardaire Elon Musk pour 44 milliards de dollars (41 milliards d’euros). Le patron de Tesla et de SpaceX, qui détenait jusqu’alors 9,2 % du réseau social à l’oiseau bleu, avait détaillé sa « meilleure offre » mi-avril, avant de voir le conseil d’administration tenter de lui barrer la route. L’homme le plus riche du monde lui a alors tordu le bras, en disant vouloir passer directement par les actionnaires de la plateforme. Maintenant le rachat acté, Twitter est à l’aube d’une mue importante sous le règne d’Elon Musk.
Le milliardaire de 50 ans a dit clairement vouloir faire de Twitter « la plateforme de la liberté d’expression dans le monde ». Il s’agit là de l’objectif premier de son acquisition. Sauf que sa définition de liberté d’expression s’annonce bien éloignée de la nôtre. « La vision d’Elon[Musk] est plutôt de pouvoir exprimer des opinions pouvant être considérées comme imprudentes par les régulateurs », rappelle Dan Lane, analyste pour la société d’investissement Freetrade, dans « The Independant ».
En fervent libertarien, Musk se dit « absolutiste de la liberté d’expression », proclamant cette liberté de tout dire, même la haine, même le mensonge, au titre du Premier amendement de la Constitution américaine – une lecture libérale relativement récentedans l’Histoire des Etats-Unis. En somme, Twitter pourrait accentuer son travers de laisser libre cours à n’importe quel discours nauséabond, complotiste ou négationniste.
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