« J’ai fait une offre. » Elon Musk a annoncé subrepticement, le 14 avril, sur son compte Twitter, son intention de racheter le réseau social américain. Le patron de Tesla, et de SpaceX, est autant connu pour ses coups de génie dans les affaires que pour son goût de la provocation. La dernière du genre pèse 43 milliards de dollars (39,7 milliards d’euros), mais c’est surtout par sa dimension politique et sociétale que son opération publique d’achat hostile pose question.
Elon Musk ne s’est pas uniquement positionné comme un entrepreneur flairant le bon investissement. L’homme, qui est à la tête d’un patrimoine de 260 milliards de dollars, vient de boucler le financement de son opération. Mais ses ambitions vont bien au-delà. « Twitter peut devenir la plate-forme pour la liberté d’expression dans le monde et je crois que la liberté d’expression est indispensable pour une démocratie qui fonctionne », affirme-t-il.
Le patron de Tesla a toujours fait preuve d’un libertarianisme assumé. Convaincu que chaque individu possède des libertés et des droits fondamentaux qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer, Elon Musk s’appuie sur une interprétation extensive de la liberté d’expression, en résonance avec le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis.
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