Boris Johnson vient de “mettre son avenir politique entre les mains d’un tribunal arbitraire de parlementaires”, résume le Telegraph. Enlisé dans le scandale des fêtes clandestines à Downing Street pendant les confinements, le Premier ministre britannique est désormais visé par une enquête parlementaire, déclenchée jeudi par les députés, pour déterminer si le leader conservateur les a trompés dans cette affaire.
Le gouvernement avait dans un premier temps introduit un amendement visant à retarder l’ouverture d’une enquête mais il a été contraint de “faire marche arrière après s’être heurté à l’opposition des députés conservateurs de son propre camp”, remarque la BBC. “Lors de scènes houleuses à la Chambre des communes”, deux nouveaux députés torys ont appelé Boris Johnson à démissionner, y compris l’influent brexiter Steve Baker, rapporte le Guardian.
Prise par consensus sans même un vote, cette décision “sans précédent” des parlementaires britanniques d’ouvrir une enquête sur le Premier ministre est susceptible à terme de contraindre Boris Johnson à la démission, note The Independent.
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