C’est la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Le site atomique de Zaporijjia a été touché aux premières heures de vendredi par des frappes de l’armée russe qui ont provoqué un incendie, suscitant la panique dans la région et en Europe pendant plusieurs heures.
Des images de vidéosurveillance à l’entrée de la centrale, géolocalisée par la radio publique américaine NPR, montrent ce qui semble être des troupes russes aux portes du site ukrainien, “engagées dans des combats actifs”. Une vidéo montre également “un incendie dans l’un des bâtiments administratifs de l’usine”. Le chef de l’administration militaire de la région, Oleksandr Staroukh, a par la suite assuré sur Facebook que la sécurité nucléaire du site était “désormais garantie”, l’incendie n’ayant selon lui touché qu’un bâtiment consacré aux formations et un laboratoire.
Interrogé au micro de CNN jeudi, Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ne cache pas son inquiétude après ce bombardement russe. “Ce qui rend [ce conflit] sans précédent, c’est que c’est la première fois dans l’histoire de l’après-Seconde Guerre mondiale que nous avons une opération militaire à part entière au milieu d’un grand nombre d’installations nucléaires, y compris des réacteurs nucléaires”, a-t-il réagi.
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