Trois leçons alarmantes à retenir du nouveau rapport du GIEC

Trois ans plus tard, l’enjeu est toujours le même et la fenêtre de tir se rétrécit plus que jamais. « Le changement climatique fait peser une menace grave et grandissante sur notre bien-être et la santé de la planète. Les mesures prises aujourd’hui façonneront l’adaptation de l’humanité et la réponse de la nature aux risques climatiques croissants », a déclaré Hoesung Lee, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) réuni sous l’égide de l’ONU, dans un communiqué de presse.

Après la publication d’une première étude consacrée aux « bases physiques » du climat en août 2021, ce deuxième volet s’attache aux impacts du changement climatique, tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, les sécheresses, les inondations, les hausses de température, et la manière dont l’humanité peut s’y adapter. Rédigé par 270 scientifiques du monde entier à partir de l’analyse de 34 000 études, ce dernier rapport se veut bien plus alarmant que celui publié en 2014 par le même groupe.

À l’époque, le GIEC prévoyait un potentiel accroissement des dommages causés par le changement climatique. Désormais, la fréquence et l’intensité d’événements extrêmes – à l’instar des sécheresses, inondations et incendies – ne vont cesser d’augmenter. Pour mieux comprendre ce que cette augmentation implique et y voir plus clair dans cette étude tentaculaire de plus de 3 600 pages, Usbek & Ricaa sélectionné trois leçons décisives, bien que non-exhaustives, portées par le nouveau rapport du GIEC.

C’est l’une des craintes principales des climatologues et elle est déjà en passe de se réaliser : l’irréversibilité des dégâts causés par le changement climatique. Engendré par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques – principalement la combustion de charbon, de pétrole et de gaz –, le réchauffement climatique a d’ores et déjà entraîné des « effets négatifs généralisés », impactant directement la biodiversité et les populations.

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