Dans l’allocution télévisée donnée par le président russe, une menace: «Ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues», déclarait-il à propos des acteurs extérieurs qui pourraient chercher à intervenir, comme l’a traduit Le Monde.
Il n’est pas encore question d’une guerre thermonucléaire, bien que l’arrivée ces derniers jours de missiles hypersoniques russes dans l’enclave de Kaliningrad ne soit pas des plus rassurantes. Mais il pourrait d’abord être question d’une réponse cyber: même en temps de paix sur le terrain, la Russie a déjà mené sur le front informatique quelques opérations spectaculaires aux conséquences sérieuses sur le monde réel.
Ce n’est donc pas un hasard si les instances américaines ont pressé les grandes institutions bancaires et installations techniques du pays de se préparer au pire et de renforcer leur surveillance d’éventuelles intrusions.
Que ce soit via ses structures étatiques officielles ou des groupes de hackers-mercenaires aux contours et liens plus flous mais aux crimes et compétences bien réelles, la capacité de nuisance de la Russie en la matière est l’une des plus puissantes et des plus actives au monde. Les opérations passées, dont il est impossible de faire une liste exhaustive tant elles furent nombreuses, l’ont maintes fois prouvé.
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