L’ex-président américain est visé par plusieurs plaintes d’élus et de policiers qui l’accusent d’être directement responsable de la violence perpétrée par des militants au Congrès le 6 janvier 2021. Un juge de Washington a estimé vendredi que ces plaintes étaient recevables, au motif que les faits et gestes de Donald Trump ce jour-là étaient des « actes non officiels », entièrement dédiés « à ses tentatives de rester en fonction pour un second mandat », ce qui ne rentre selon lui pas dans le champ de l’immunité présidentielle.
« Refuser à un président l’immunité contre des poursuites civiles n’est pas une décision anodine », souligne-t-il dans un texte de 112 pages, au ton particulièrement virulent. « Le tribunal mesure bien la gravité de sa démarche. » Le juge Amit Mehta estime par ailleurs que le discours de Donald Trump à ses milliers de partisans réunis à Washington avant l’assaut peut « raisonnablement » être perçu comme un « appel à une action collective ».
La suite ici : Donald Trump peut être poursuivi pour son rôle dans l’assaut du Capitole, affirme un juge