Parmi les pays qui prévoient l’abolition des mesures anti-Covid, on trouve l’Espagne, le Danemark (l’un des trois pays au monde actuellement les plus affectés par la pandémie), bien sûr la Grande Bretgagne (où Boris Johnson essaie de sauver sa place en déclarant le « Freedom Day 2 », après que le « Freedom Day 1 » s’était transformé en cauchemar), et d’autres pays prévoient un allègement des mesures et ce, malgré la situation tendue, comme les Pays-Bas, la France (qui fait également partie du « podium » des pays les plus touchés au niveau mondial) et bien d’autres.
D’autres pays, comme l’Allemagne, continuent à imposer des mesures dont l’inefficacité est avérée depuis un bon moment, comme les couvre-feux nocturnes imposés aux personnes non-vaccinées. Ces mesures, et de nombreux politiques l’ont dit et redit, ne visent qu’à mettre les personnes non-vaccinées sous pression. Il ne s’agit donc plus de mesures sanitaires, mais de mesures politiques. Mais lorsque le monde politique, face au mécontentement grandissant dans la population, prend des décisions qui font grincer les dents des scientifiques, il y a lieu de se poser des questions.
Même la question de l’obligation vaccinale est débattue de manière controversée. Depuis mercredi, le parlement allemand, le Bundestag, discute de cette obligation vaccinale qui a autant de soutiens que d’oppositions au Bundestag et ce, à travers tous les groupes politiques. Quatre propositions pour une obligation vaccinale sont sur la table, et on a du mal à voir sur quelle proposition les députés pourront se mettre d’accord, sachant que la Cour Constitutionnelle à Karlsruhe risque d’invalider n’importe quelle obligation vaccinale.
En France, c’est le calendrier électoral qui détermine le discours sanitaire du gouvernement. « La fin de la pandémie » est programmée sur les dates des élections présidentielles, car il est important pour le président et son équipe, de pouvoir se présenter comme les « vainqueurs de la pandémie ». Et ce, avant les élections.
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